Programmée pour le 9 avril, la reprise du championnat professionnel, conditionnée au paiement intégral de la subvention allouée aux clubs au titre de la saison sportive 2015-2016, ne semble plus être d'actualité. Une situation désespérante pour les clubs.
Loin de nous l'idée d'occulter les soucis financiers dus à la basse conjoncture que connaît actuellement notre pays, les pouvoirs publics se doivent d'assumer leurs responsabilités et leurs engagements. En effet, il serait regrettable que cette fuite de responsabilité ne décrédibilise l'image du Gabon ou, par ricochet, fragilise l'ensemble du football gabonais. Car, les principaux acteurs de ce football, c'est-à-dire les clubs du National-Foot 1 et 2, ont joué leur partition depuis le début de cette saison sportive.
Ils ont non seulement supporté avec leurs ressources propres la prise en charge des treize journées de la phase aller (soit 91 matches), mais également accepté, sans rechigner, le nouveau redimensionnement financier de la compétition.
Question des clubs qui pourraient arrêter définitivement la saison à la fin de ce mois d'avril s'ils ne trouvent aucune solution : à quand la reprise de la deuxième manche du championnat professionnel gabonais, saison 2015-2016 ?
MIKOLO-MIKOLO
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