LA place des fêtes d’Oyem a été dans l’osmose hier. Ali Bongo Ondimba, micro en main, galvanisant la foule, leur a démontré le caractère fusionnel de cette rencontre inédite. Verbe franc, l’élan se voulant manifeste et direct, il a lui-même reconnu « un accueil digne du savoir-faire » des populations du Nord.
D’attaque, il a tout de suite lancé : « Il faut se dire les vérités. » Lesquelles ont égratigné certains opposants qui font, à l’en croire, l’apologie de la haine et de la division. Ces mêmes qui, par leur trahison et lâcheté, « ont tué Omar Bongo », a-t-il lâché. « Qu’ils viennent vous dire ce qu’ils ont fait ici », a-t-il dit, un brin provocateur. Tout en soulignant qu’ils étaient les chantres du « Tout sauf les Fang ». « Rappelez-le-leur, lorsqu’ils viendront ici », a insisté le numéro un gabonais.
Comme partout où il est passé, le chef de l’Exécutif est revenu sur la fin de son mandat. Faisant ainsi le bilan d’une magistrature suprême qui n’aura, a-t-il martelé, été que la traduction de sa volonté de faire bouger les lignes. « Nous avons mis le pays en chantier. J’ai besoin de votre aide pour poursuivre », a-t-il rappelé. Car, si la politique de l’égalité des chances a pour principaux leviers la formation et l’éducation, elle a pour objectif de donner sa chance à toutes les couches de la population gabonaise.
Jonas OSSOMBEY
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