Qu'il semble loin le temps où le Gabon se rendait aux Jeux Africains 2 011 à Maputo (Mozambique) gonflés de certitudes dans certaines disciplines, ou d’espoirs dans les autres, et rentrait au bercail avec une moisson historique de deux médailles d’or, deux d’argent et une de bronze.
Pour la 12e édition du rendez-vous continental que Rabat (Maroc) accueille du 16 au 31 août 2019, le révélateur de la haute compétition ne devrait pas pardonner les limites de compétitivité, de préparation ou d’organisation globale du sport. Notamment sur le plan national. Terre d’où sont issus la majorité des 36 athlètes retenus et de laquelle on voit difficilement sortir deux titres de champions. Comme il y a huit ans, avec les taekwondistes Urgence Mouegha Mouegha et Stéphane Moundounga Moussavou qui avaient terminé sur la plus haute marche du podium, lors de la levée mozambicaine.
Les "locaux" étant pour la plupart pénalisés par une préparation au rabais, c’est donc vers la diaspora que vont à nouveau reposer les espoirs. Avec en tête de file le taekwondiste Anthony Obame, en mission pour compléter son palmarès riche en titres sur la scène internationale, mais où l’absence d’une médaille d’or aux Jeux Africains fait quelque peu tâche. Derrière le champion du monde 2013, d’Afrique (2 014 et 2 018) et vice-champion olympique 2012, il faudra voir ce qui se fera dans sa discipline. Mais aussi en judo, tennis, athlétisme, natation ou boxe.
James Angelo LOUNDOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport