Les membres de l'équipe gouvernementale mise en place le 2 décembre dernier ont déjà pris leurs quartiers. Du moins en ce qui concerne les nouveaux et ceux qui ont changé de portefeuilles.
Depuis le lundi 2 décembre dernier, le Gabon a un nouveau gouvernement. Il s'agit de la cinquième équipe placée sous la conduite du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Tout au long de la semaine écoulée, ses membres se sont attelés aux formalités constitutionnelles et légales liées à leur nouveau statut. C'est dans ce sens qu'ils ont prêté serment mercredi. Au cours d'une cérémonie solennelle présidée par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. En présence de la Cour constitutionnelle. Dans le même élan, ils ont tenu un Conseil des ministres le lendemain.
À entendre les uns et les autres, tous sont conscients des motivations qui ont conduit le président de la République à procéder à un réaménagement du gouvernement. Surtout dans un contexte marqué par un scandale financier dans lequel sont également impliqués de hauts cadres aussi bien de l'administration publique que ceux des entreprises parapubliques.
Le réaménagement du gouvernement intervient aussi au moment où les populations gabonaises sont davantage confrontées à des difficultés de plusieurs ordres. Lesquelles tournent prioritairement autour des routes, l'accès aux soins à moindre coût, le chômage des jeunes, l'éducation avec l'insuffisance des structures d'accueil, le logement, la cherté de la vie, etc. Ce qui est davantage choquant, c'est qu'au même moment on parle d'un scandale financier de plus de 85 milliards de francs distraits au détriment du plus grand nombre.
ONDOUBA'NTSIBAH
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