Depuis le début de la saison, l'arbitrage du Gabon Oil National-Foot 1 se distingue, notamment, par le recours régulier à deux assesseurs et un quatrième arbitre, tous membres de la ligue provinciale accueillant la rencontre. Une situation qui n'a pas manqué de soulever des interrogations sur la neutralité des arbitres-assistants.
Il est vrai que, de Bitam à Port-Gentil, en passant par Lambarené, Mouila, Koula-Moutou, Lastoursville et Moanda, les arbitres-assistants, vivant majoritairement dans ces localités, sont parfois l'objet de pressions permanentes. Et qu'une décision litigieuse ou même juste contre l'équipe locale ne sera pas toujours bien perçue. Comment en est-on arrivé là ?
Brice Mbika Ndjambou, le président de la Ligue nationale de football (Linaf), explique : "Ce qu'il faut retenir, c'est que la Linaf, qui est une entité fédérale, organise le championnat par délégation de pouvoir, et qu'il existe une convention passée entre la Linaf et la Féfagoot, laissant à cette dernière la compétence d'établir la liste des arbitres habilités à officier en National-Foot 1 et 2. La Linaf s'appuie donc sur les choix de la Fégafoot, via sa Commission centrale des arbitres (CCA). Nous avons, pour cette saison, reçu une liste de 40 arbitres. Mais la Fégafoot, étant consciente de nos difficultés financières, notamment pour le déplacement des arbitres, nous a autorisé à recourir aux arbitres locaux ayant le grade fédéral ou interligue. Ce, en attendant de réorganiser son fichier, après les différents stages de passages de grade et de perfectionnement. Nous nous appuyons donc d'abord sur les 40 arbitres listés, puis les fédéraux et interligues de l'intérieur du pays. Mais pour des questions de budget, nous ne pouvons pas envoyer quatre arbitres parmi la quarantaine susmentionnée pour chaque match se déroulant en province."
J.A.L
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