Transporter, transférer un colis d'un lieu à un autre, le déposer chez le destinataire : tel est le rôle du livreur. Un service boosté durant cette période de confinement, qu'il a été donné à nos reporters de vivre le jour de la célébration de la fête des mères. Un vrai contre-la-montre.
C’est le bazar ce matin chez Jessica Allogo, fondatrice des Petits pots de l’Ogooué (Pepo), une confiserie artisanale locale. Il n'est pas 7 h 30, et déjà une montagne de paquets emballés. Bien en évidence, les étiquettes où sont notées les destinations, le tout regroupé par secteur. Là, les plis qui vont à Owendo, la commune au sud de Libreville. Tout à côté, ceux d'Akanda, au nord de la capitale.
Partout, des petits mots d'amour : "Joyeuse fête des mères ma mamounette" ; "Pour la meilleure maman, mamie et arrière-grand-mère du monde". Au total, plus d’une soixantaine de packages dédiés à magnifier la maternité, qui doivent être expédiés en tenant compte du fait que les journées, sous cette période de confinement, sont courtes.
Dans la norme, le travail de Jessica, après s'être assurée que toutes les commandes reçues ont bien été apprêtées, est terminé. Elle a emballé les packs de ses clients, selon leur désir, et mis des numéros de téléphone et surtout les destinations. Les paiements de toutes ces commandes ont, assurément, été reçus. Place désormais au service de livraison, qui a la responsabilité de faire parvenir aux destinataires, tous ces beaux paquets, si joliment emballés.
C’est ici que les équipes de "Les transports citoyens" (LTC), une autre structure, tout aussi locale, mais de services divers dont la livraison, entrent en scène. Elles aussi sont déjà présentes chez la patronne des Pepo. Et c’est Jonathan Bonaventure Forgive, superviseur des équipes de livraison de la boîte, qui est chargé de dispatcher celles-ci, au nombre de 3 au total.
Line R. ALOMO
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