Nourrissant l'espérance quant au choix d'une femme à la tête du gouvernement, les deux Chambres du Parlement ont revisité les préoccupations socio-économiques majeures du pays.
En application de l'article 41 de la Loi fondamentale gabonaise qui dispose en son alinéa 3 que "la seconde session (du Parlement) s'ouvre le premier jour ouvrable de septembre et prend fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de décembre", le Parlement gabonais, à la faveur d'une double cérémonie d'ouverture (Assemblée nationale en matinée, et le Sénat dans l'après-midi) a consacré, hier, le lancement des activités de la deuxième session parlementaire de l'année 2020. En présence des présidents des institutions constitutionnelles, des membres du corps diplomatique, et du tout nouveau Premier ministre Rose Ossouka Raponda. Cette dernière a d'ailleurs reçu les expressions de gratitude et de reconnaissance, ainsi que toute l'espérance que le pays attend d'elle.
Président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi n'a pas manqué d'en effleurer la quintessence à son intention pour l'édifier sur l'ampleur de celles-ci. Non sans décliner que les Gabonais se convainquent sur l'action d'une équipe menée par une femme.
Pour sa part, le président du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou, renchérira par la suite : "La femme de ce début du siècle n'a plus à douter de ses capacités ; nos aînés, en d'autres temps, sous d'autres cieux, et aussi ici au Gabon, avec bravoure et détermination, ont mené des combats qui nous ont définitivement ouvert les portes de l'émancipation, de la révolution intelligente et tranquille, de l'école et des retombées de son apprentissage. Ces pionnières ont semé des graines et nous récoltons les fruits de leur engagement."
E. NDONG-ASSEKO
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