L'athlétisme gabonais avait rendez-vous avec l'histoire, samedi dernier à Libreville. Notamment au siège du ministère des Sports où s'est déroulée l'élection du nouveau bureau exécutif de la Fédération gabonaise d'athlétisme (FGA). Seul candidat en lice, Anaclet Mathieu Taty a logiquement été porté à la tête de ladite fédération.
Ce, pour un mandat de quatre ans et à l'unanimité des vingt délégués à l'assemblée générale élective coordonnée par le président de la région 3 de la Confédération africaine d'athlétisme, Bruno Konga.
Durant son olympiade, le nouveau président pourra ainsi compter sur Jacques Essono Obame, Jean-Baptiste Magambou et Adelphe Zue Essono. Ces derniers ont, en effet, été également élus, sans surprise, aux postes respectifs de vice-président, secrétaire général et trésorier général.
Pour le secrétaire général du ministère des Sports, Frédéric Ndounda, c'est donc le dénouement d'une crise qui aura secoué l'athlétisme gabonais, plusieurs années durant. Tout comme pour le président du Comité national olympique gabonais, Léon Louis Folquet qui, en félicitant la nouvelle équipe dirigeante, n'a pas manqué de rappeler l'essentiel de la mission qui est la sienne. À savoir, "sortir l’athlétisme national de sa longue léthargie, de la relancer et la réorganiser".
Pour rappel, le nouveau responsable de la FGA est un nom bien connu au sein de la grande famille du sport, particulièrement de l'athlétisme dans notre pays. Diplômé de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) à Paris, Anaclet Mathieu Taty compte parmi les vice-présidents qui se sont succédé à la Ligue d'athlétisme de l'Estuaire. De même, il a été le secrétaire général de la FGA entre 1997 et 2004.
Stéphane MASSASSA
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