LE contraste est saisissant entre la beauté de l'ouvrage en voie de finition (et qui accueillera d'ici peu plusieurs centaines d'apprenants tant du primaire que du secondaire) et la route qui y mène
LE contraste est saisissant entre la beauté de l'ouvrage en voie de finition (et qui accueillera d'ici peu plusieurs centaines d'apprenants tant du primaire que du secondaire) et la route qui y mène. Comme si le chemin qui mène au paradis était aussi pavé de mauvaises intentions. On nous a (pourtant !) habitués au contraire…
La route qui conduit au nouveau complexe académique d'Igoumié est tout sauf rayonnante, comme l'est ce dernier. Dégradée dans toute sa longueur, elle rend l'accès au site des plus incertains, surtout en temps de pluie. Il faut ouvrir à ce niveau un vrai chantier (pas de réhabilitation) de construction de route. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit. C'est un sentier à la fréquentation dense qui est devenu ce qu'on désigne par abus de langage "route ", alors qu'il n'en est rien. Les crevasses alternant avec les bourbiers, caractérisent cette voie fort utile, qui a tout de même servi (il faut le lui reconnaître) au transport et des matériaux et des personnels œuvrant à la réalisation de ce magnifique ouvrage scolaire.
Mais doit-on laisser en l'état ce talon d'Achille qui mine l'accès aux établissements ? Qu'un effort de réparation urgente soit entrepris… Pour ce faire, pourquoi ne pas solliciter l'action des engins présents sur le chantier pour réduire au maximum les " scories " boueuses qui affectent cette voie de communication ? Elles pourraient enlever à l'investissement la saveur de sa beauté.
ENA
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