LES primaires du Parti démocratique gabonais (PDG), organisées le week-end écoulé, ont rendu un verdict pour le moins inatendu
LES primaires du Parti démocratique gabonais (PDG), organisées le week-end écoulé, ont rendu un verdict pour le moins inatendu. Une sorte de tamis avant l'arbitrage du directoire. Lequel a rendu publique la liste définitive de des candidats du "parti de masse" aux élections sénatoriales du 30 janvier et 6 février prochains ("L'Union" de lundi 18 janvier).
En effet, à l'analyse minutieuse de ladite liste, un constat frappe à l'œil : des candidats ayant remporté les primaires n'ont pas été retenus par le directoire, et d'autres candidats battus à plate couture, ont de fait, bénéficié de la magnanimité des instances dirigeantes.
Un arbitrage qui risque sans aucun doute de susciter frustrations et autres grincements de dents. Normal, il y va de l'avenir politique des "recalés". Surtout que ces derniers ne sont pas sûrs de figurer sur les listes des prochaines élections locales.
Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, il est fort probable que pour exprimer leur mécontentement, certains voteront contre leur famille politique. Un phénomène loin d'être nouveau. En atteste, les peaux de banane et autres coups bas porté par les "pdgistes" à certains de leurs camarades.
C'est dire que la liste définitive va très certainement "mettre à mal" la discipline militante tant souhaitée par le directoire de cette écurie politique. S'en suivront certainement des sanctions prises par la Commission de discipline. Une suite logique qui ne manquera pas d'écorner un peu plus l'image du "rouleau compresseur".
Y.F.I
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