• L'Union : M
• L'Union : M. le président, vous avez été élu en octobre 2020 à la tête de la Fédération gabonaise d’athlétisme. Dans quel état réel avez-vous trouvé la discipline ?
- Anaclet Mathieu Taty : J’ai été élu à la tête de la Fédération gabonaise d’athlétisme en octobre 2020, au terme d’une normalisation initiée par World Athletics et présidée par la Confédération africaine d’athlétisme Région 3 avec la collaboration du ministère des Sports et le Comité national olympique gabonais. Point n’est besoin de rappeler ici qu’après plus de cinq années d’inactivité suivies d’une suspension par l’instance internationale d’athlétisme, on ne pouvait pas s’attendre à hériter d’une structure organisée. À notre prise de fonction et en l'absence d’une passation de service, nous avons trouvé une structure moribonde ou tout est à refaire sur tous les plans (structurel, organique, administratif et technique). Face à ce mutisme observé par ces jeunes mordus de l’épreuve reine des Jeux olympiques, certains athlètes ont préféré monnayer leur talent sous d’autres cieux.
- Une fois la situation connue, qu’elles ont été vos premières grandes actions à la tête du bureau fédéral ?
Dès notre arrivée aux commandes de cette structure, nous nous sommes attelés à mettre en place un cadre administratif et juridique opérationnel pour travailler en toute légalité. Ce premier acte nous a permis d’acquérir un siège pour la fédération qui sera fonctionnel après la réalisation des travaux. Nous avons également pensé à nous conformer aux textes nationaux et internationaux. Avec l’apport des directeurs provinciaux de sports, et en dépit des deux ligues existantes (Estuaire et Haut-Ogooué,) nous avons mis en place quatre autres ligues provinciales (Ngounié, Nyanga, Ogooué-Lolo, Ogooué-Maritime). Ce qui porte à six le nombre de ligues d’athlétisme affiliées à ce jour à la fédération.
Entretien réalisé par Willy NDONG
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