L’étudiant ukrainien

De l'Ukraine au Luxembourg : le calvaire des étudiants gabonais !

De nombreux étrangers vivent, depuis son déclenchement, les affres de la guerre en Ukraine. Au nombre de ceux-ci, les Gabonais, pour la plupart des étudiants, qui ont réussi à sortir de ce pays et sont actuellement installés au Luxembourg. Claude Junior Ayouné, un compatriote étudiant n'aura donc pas manqué de mots pour raconter le calvaire vécu. Ainsi, " je me présente Claude Junior Ayoune ressortissant gabonais ayant résidé en Ukraine pendant trois ans en tant qu’étudiant ", s'est d'entrée présenté le jeune étudiant.

 

Avant de faire le récit de ce qu'il a vécu. " La nuit du 24 Février 2022, lorsque les premiers bombardements sont survenus, j’étais éveillé car inquiet de la tournure que prenait la situation entre la Russie et l’Ukraine. Je me suis dépêché le lendemain de prendre quelques affaires pour me diriger vers l'ouest du pays, précisément dans la ville de Lviv, j’ai comme tout non ukrainien été discriminé par les forces de l’ordre qui ne nous donnaient pas le droit de monter dans les trains. " Et de poursuivre, " J’ai pu tant bien que mal que mal quitté la ville de Kiev à 23 heures, la durée du trajet était de plus de 12 heures de temps. Arrivé à Lviv j’ai soufflé un peu avant de tenter à nouveau de monter dans le train en direction de la Pologne, mais nous avons comme à Kiev essuyé un refus catégorique d’emprunter les moyens de transport public. " Selon lui, après une journée et une nuit passées à la gare, il a décidé, accompagné de quelques amis, d’emprunter la voie terrestre. Une initiative qui leur aura coûté un peu plus de 80 euros à (52400 francs) chacun. " Nous avons marché toute l'après-midi du 27 février jusqu’à la nuit tombée, ensuite nous avons passé la nuit dans un théâtre pour prendre des forces et repartir au matin du 28 février à 5 heures. ", a-t-il indiqué.

 

Près de la frontière, il dit avoir subi les exigences de contrôle. Le bout du tunnel interviendra pour eux, le 2 mars à 4 heures et demi du matin. Car ils obtiendront le précieux sésame qui leur permettra de quitter le territoire ukrainien pour rallier le reste de l'Europe, notamment la Pologne et l'Allemagne pour finalement arriver le 9 mars, à 20 heures, au moyen d’un bus qui nous conduira jusqu’àTrier une petite commune à deux pas de la frontière Luxembourgeoise. " Nous passerons un jour et une nuit dans un camp de réfugiés avant de rejoindre durant l’après midi du 11 mars des compatriotes hébergés par des Luxembourgeois de bonne foi qui ont choisi d’aider les personnes fuyant la guerre en Ukraine ",a-t-il souligné. Ce récit correspond parfaitement à la triste réalité des difficultés vécues par de nombreuses personnes cherchant à fuir la guerre en Ukraine.

Jonas OSSOMBEY

Libreville/Gabon

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