ILS ont placé une confiance quasi-aveugle aux dirigeants de l'Agence Pélican (Turquie), qui avaient négocié en leur faveur, au mois de juillet dernier, plusieurs contrats mirobolants avec la formation moldave de Dinamo-Auto (D1). Logements, salaire régulier, véhicules…, les promesses étaient si belles que nos jeunes compatriotes, parmi lesquels Dalian Toung Allogho et Nathanaël Bongo Mbourou, deux internationaux gabonais, ainsi que Stane Essono, Warren Ondo, Éric Bekale, Michel Mboula et Vivien Anome, ont été bluffés.
Cinq mois plus tard, après leur avoir pris de l'argent en Turquie, nos compatriotes, sans salaire depuis leur arrivée à Tiraspol, ne savent plus à quel saint se vouer. Toung Allogho et Junior Effaghe, voyant la situation se dégrader, ont vite fait de résilier leurs contrats. Et se sont empressés de quitter au plus vite la Moldavie pour la Turquie. En quête d'un hypothétique contrat. Pour les autres, c'est l'attente. " Ils attendent des titres de transport de la famille au pays, car abandonnés par les dirigeants du club", renseigne une source digne de foi, qui indique également qu'une délégation de la Fédération internationale de football association (Fifa) aurait récemment diligenté une enquête sur la situation salariale des joueurs du club. "Sachant que la Fifa et la Fédération (...) allaient arriver pour inspection (salaire et traitement des joueurs) M. Rasul Allahverdiyev, directeur de l'Agence Pélican a utilisé un document dans le but de me faire taire.
Pis, il a proposé de me payer alors qu'il sait très bien que plusieurs autres joueurs sont sans salaire depuis plusieurs mois. Face à mon refus catégorique de coopérer, ce dernier a pondu une histoire pour me dénigrer", dénonce Nathanaël Bongo Mbourou. La réaction des responsables de l'Agence Pélican, sur leur page Facebook, a été immédiate. Ils accusent Nathanaël Bongo Mbourou d'avoir voulu tuer un coéquipier à l'aide d'un poignard. Ce qui est totalement faux d'après le joueur. Coutumiers des faits, ces mêmes dirigeants, il y a quelques mois, avaient déjà accusé le joueur Ogoula, pour avoir voulu réclamer ses droits, de saccage de l'hôtel où il était logé. Encore un autre mensonge ! Cette situation doit interpeller nos jeunes footballeurs sur leurs choix de carrière.
Willy NDONG
Libreville/Gabon