A quelques mois de la publication du premier rapport du Gabon à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), les différentes parties prenantes sont à pied d’œuvre pour l’élaboration de ce document. C’est dans ce contexte que le collège administration publique du groupe multipartite d’ITIE GABON vient d’organiser un atelier sur les propositions pour une accélération des réformes de transparence dans le secteur des industries extractives.
Cet atelier dont l’objectif visé était de formaliser l’obligation de rendre l’information accessible au grand public, fait suite à la table ronde organisée récemment par ce même collège de l’ITIE Gabon sur les contraintes administratives, juridiques et fiscales. Lesquelles contraintes constituent jusqu’à présent des obstacles à la publication de ce rapport attendu en avril 2023. Il s’agissait donc pour les participants de réfléchir aux solutions pour faciliter la transparence liée à la publication et la divulgation des données concernant les contrats miniers et pétroliers, en vue de garantir la mise en œuvre des engagements en matière de transparence et de bonne gouvernance selon les exigences de la norme ITIE 2019.
Concrètement, les différentes parties devaient proposer entre autres, une mouture du texte formalisant les obligations de divulgation de ces données.
« L’atelier insiste sur le fait que l’information doit être accessible au grand nombre dans le domaine des industries extractives… Nous exhortons les différentes parties prenantes à s’asseoir afin de lever la contrainte liée à la clause de confidentialité puisque nous parlons de transparence », a indiqué le directeur général adjoint de la lutte contre la corruption Mathurin Meye. « Aujourd’hui, nous allons préparer une feuille de route pour permettre à nos administrations impliquées dans la gestion des industries extractives et à l’iTIE-Gabon de mettre en place des outils facilitant la production des informations financières et de production crédibles, qui seront contenues dans le rapport du Gabon », a ensuite expliqué Alex Moutsiangou, président de chambre à la cour des comptes.
Josiane MBANG NUEMA
Libreville/Gabon