LE 11 avril 2023, le Comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait déclaré le Comité national de lutte et de prévention du dopage gabonais (ONAD) non conforme au Code mondial antidopage. Conséquence, le Gabon avait été suspendu par l'AMA. C'est pourquoi, lors des derniers Jeux africains du mois d'août 2023 à Kinshasa (République démocratique du Congo), le drapeau gabonais avait été interdit. Y compris l'hymne national "La Concorde". Cette sanction allait s'étendre jusqu'aux prochains Jeux africains (Accra) et Jeux olympiques (Paris).
Pour se mettre en conformité, le Parlement gabonais a modifié et adopté le 8 août 2023 la loi de l'ONAD Gabon. En attendant la promulgation de cette loi par le président de la République, dernière étape pour lever les sanctions contre le Gabon. Ce qui est aujourd'hui chose faite. Ladite loi a été récemment promulguée par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. "(...) À la suite de la récente promulgation et entrée en vigueur de la loi N° 018/2023 du 8 août 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 013/2021 du 30 août 2021 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Organisation nationale antidopage du Gabon par le Comité national de lutte et de prévention du dopage gabonais, nous avons le plaisir de vous informer que sur recommandation du Comité de révision de la conformité (CRC) de l’AMA, le Comité exécutif de l’AMA a décidé que le Comité national de lutte et de prévention du dopage gabonais devrait être retiré de la liste des signataires non conformes avec effet immédiat", indique le courrier signé le 5 janvier dernier du directeur général de l'Agence mondiale antidopage, Olivier Niggli.
Ainsi, tout est bien qui finit bien !
W.N. Libreville/Gabon