LE Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) a réuni le 22 juin dernier à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, les leaders du secteur privé. Cette rencontre a été l'occasion de réaffirmer l'importance des investissements dans la petite enfance, notamment durant les 1 000 premiers jours de vie, afin de garantir un impact durable et significatif.
Les discussions ont ouvert des horizons prometteurs pour des collaborations mutuellement fructueuses, marquant ainsi le début d'un dialogue constructif visant à améliorer le quotidien des enfants et des familles gabonaises. L'Unicef, dédiée au bien-être des enfants à l'échelle mondiale, souligne l'intérêt de ce partenariat avec le secteur privé pour atteindre ses objectifs humanitaires.
Ainsi, le secteur privé, en tant que pilier du développement national, assume sa responsabilité sociale envers les communautés. De nombreuses entreprises s'engageant déjà activement pour les droits de l'enfant. Cependant, les défis restent nombreux : 40 % des enfants de moins d'un an ne sont pas vaccinés contre les maladies infantiles, près de 50 % ne sont pas vaccinés contre la rougeole, et 25 % des enfants redoublent leur année en primaire.
De plus, 8 % des jeunes ont subi des violences sexuelles avant l'âge de 18 ans et 62 % des enfants manquent de protection sociale adéquate. Des chiffres qui ont suscité un engagement concret des entreprises, qui ont manifesté leur ferme volonté à contribuer efficacement aux initiatives de l'Unicef Gabon. Dina Rakotoharifetra, représentante adjointe de l'Unicef au Gabon, a souligné l'importance de cette synergie pour maximiser l'impact des actions sur le terrain.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon