UN document de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) riche en couleurs, en images et surtout en informations. Voilà le guide parfait du voyageur dans la très ancienne forêt de l'Ivindo. Des chutes de Kongou à celles de la Djidji, jusqu'aux hautes murailles de verdure, en passant par les clairières, les 300 000 hectares au sud de Makokou, composant le parc de l'Ivindo. Une chose est sûre, le visiteur n'aura pas le temps de s'ennuyer, le regard embué de cette sorte de couche verdâtre l'accompagnant au fur et à mesure qu'il progresse, le nez trempé dans d'agréables odeurs âcres et sucrées évoquant le jasmin.
Profitez donc du réseau hydrographique, semé de chutes, dans lequel l'Ivindo, principal affluent sur la rive droite de l'Ogooué, est la rivière la plus importante. Le cours de l'Ivindo entre l'Ipassa et la confluence avec l'Ogooué est coupé par 4 chutes: « Elles forment un vaste complexe s'étendant sur environ 2 km. À vingt minutes depuis l'Ivindo, vous voyez plusieurs cascades dévaler les pentes», décrit le document de l'ANPN.
Sinon, apprend-on, les plus spectaculaires sont celles de Kongou. Elles peuvent être longées en pirogue et offrent particulièrement un spectacle somptueux avec leurs deux cascades, la lune et le soleil qui se déversent presque face-à-face dans un fracas assourdissant.
INOUBLIABLES CHUTES!* Les chutes de la Djidji ne sont pas moins impressionnantes, avec leur hauteur d'environ 70 mètres. Et, indique-t-on, ces chutes marquent des failles qui ont fracturé le vieux socle archéen de roches granitiques et métamorphiques, qui constituent le soubassement de toute la région.
Ça ne vous parle pas toute cette histoire de relief modelé par les cascades d'eau ?
Alors, écou...
L.R.A. (Source: ANPN)
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