Affirmer que l'acquisition de la nationalité gabonaise sous l'ère du président déchu, Ali Bongo Ondimba, était galvaudée relève d'une vérité implacable. Une attribution n'ayant pas toujours été opérée en bonne et due forme, surtout pour de nombreux proches de l'ancien président de la République gabonaise.
Un mal reconnu par les participants affectés à la sous-commission "Souveraineté nationale" du dernier Dialogue national inclusif (DNI) et par les députés de la Transition.
Pour preuve, vendredi dernier, la plénière de la première Chambre du Parlement a donné son approbation relative à l'ouverture d'une enquête parlementaire sur cette problématique.
Une suite logique du rapport final du DNI ayant suggéré, entre autres, la modification de la loin° 37/1998 sur le Code de la nationalité et par la même occasion l’obligation d’un examen de connaissance du Gabon pour l’acquisition de la nationalité gabonaise et la vérification du fichier national de nationalité.
Objectif : permettre une identification des personnes ayant acquis frauduleusement la nationalité gabonaise depuis 1990. La décision d'ouvrir une enquête parlementaire a suscité un quasi-plébiscite des députés.
D'où les 69 voix pour et 3 voix contre durant le vote devant décider de l'ouverture de ladite enquête. Nul doute que la nouvelle commission commise à la tâche va s'appuyer sur le rapport général de la dernière grand-messe nationale.
Yannick Franz IGOHO
Libreville/ Gabon