APRÈS la tempête, place au calme
APRÈS la tempête, place au calme. C'est du moins ce à quoi renvoie le dialogue politique normalisé entre le Gabon et l'Union européenne (UE), qui s'est ouvert hier à quelques encablures de la présidence de la République. Et ce, conformément aux dispositions de l'article 8 de l'accord de Cotonou. Lequel constitue le cadre général des relations multilatérales entre l'UE et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), adopté en 2000.
Un dialogue ouvert par la Première ministre, Rose-Christiane Ossouka-Raponda. En présence de certains membres de son gouvernement, de l'ambassadrice cheffe de la délégation de l'UE au Gabon, Rosario Bento Pais, et des ambassadeurs des États membres de l'UE accrédités dans notre pays. Occasion pour la patronne de l'administration de saluer ce cadre de concertation et de discussions.
"Le gouvernement voit dans la tenue de ce dialogue, la vitalité remarquable de notre coopération et l'amitié forte et sincère qui unit le Gabon et l'UE. Des liens séculaires diversifiés et bénéfiques consacrés par les accords de Yaoundé, Lomé et Cotonou", a souligné la cheffe du gouvernement. Un dialogue intervenant peu après le dernier séminaire gouvernemental inhérent à la relance de l'économie gabonaise fortement impactée par les affres de la pandémie du coronavirus. L'UE apparaît inévitablement comme un partenaire au développement stratégique.
Yannick Franz IGOHO
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