La participation d'une partie de l’opposition au "dialogue national inclusif sans tabou", se précise, mais avec des tonalités différentes. Ce qui, aux yeux de beaucoup, ressemble à un " oui, mais ".
A côté des '' oui sans réserve '' du leader du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, et du vice-président de l’Union nationale (UN), Mike Steeve Jocktane (en dépit de la position officielle de son parti), l'on note les préalables des présidents de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Me Louis Gaston Mayila, de Démocratie nouvelle (DN), René Ndemezo'Obiang, et de Jean Eyeghe Ndong.
Le leader de DN, René Ndemezo'Obiang, favorable dans un premier temps à l’initiative du chef de l’Etat, s’est quelque peu aligné sur la position de Me Louis Gaston Mayila, en subordonnant sa participation à certaines conditions.
Cette position n’est guère éloignée de celle de Jean Eyeghe Ndong, lequel avait clairement laissé entendre que " le dialogue politique ne pourrait se tenir sans prendre en compte les pertes en vies humaines, les blessés graves, les compatriotes privés de liberté et toutes les calamités vécues depuis le 31 août dernier ''.
Ces personnalités sont donc convaincues de la nécessité du " dialogue national inclusif sans tabou ". Même si elles ne nourrissent pas les mêmes ambitions.
Retournez à la rubrique Gabon politique Gabon