Hier, la sous-commission "Droits et Libertés" a procédé à la répartition de ses membres dans plusieurs sous-groupes avant de définir les axes de réflexion des prochains jours. Il sera question pour cette sous-commission d'aborder, entre autres : l'"indépendance de la Justice", la "situation des prisons" la "lenteur de la justice et éthique des personnels judiciaires", la "gestion des magistrats", les "questions des droits humains".
Aussi va-t-elle examiner les contributions citoyennes relatives à ces thématiques. Au total 804 propositions ont été émises par les associations, les syndicats et autres ONGs dans l'optique de dynamiser le secteur judiciaire, mais surtout de promouvoir les droits et libertés.
En effet, les contributions faites par les Gabonais ne sont pas anodines. Selon plusieurs justiciables, la Justice gabonaise n'est pas indépendante. Elle est minée par plusieurs maux dont la corruption qui y est hautement décriée. La réforme du système judiciaire est donc un impératif. Les travaux du présent Dialogue national inclusif devront donc proposer des voies et moyens susceptibles de rendre la Justice gabonaise indépendante et impartiale.
S'agissant des prisons, un aspect qui a retenu l'attention des uns et des autres, c'est que les citoyens déplorent la vétusté, la faible capacité d'accueil, les conditions de détention exécrables dans les maisons d'arrêt. Ils suggèrent la construction de nouvelles prisons, modernes, le renforcement des programmes de réinsertion sociale des détenus.
La sous-commission "Droits et Libertés", qui tient compte des préoccupations exprimées par les citoyens, entend porter haut leurs voix et rendre effectives leurs doléances.
Prissilia.M. MOUITY
Libreville/Gabon