Conséquence logique de la prestation de serment des membres de cette équipe, hier, à la présidence de la République, devant le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba. Une cérémonie conforme aux dispositions de l'article 15 de la Constitution.
Nommés vendredi dernier, les membres du nouveau gouvernement ont prêté serment, hier, au palais de la présidence de la République, devant le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. Une cérémonie solennelle qui symbolise officiellement leur entrée en fonction, dans la droite ligne des prescriptions de l'article 15 alinéa 4 de la Loi fondamentale. Lequel dispose que : "Avant leur entrée en fonction, les membres du gouvernement prêtent serment devant le président de la République, en présence de la Cour constitutionnelle (...) en jurant de respecter la Constitution et l'État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l'égard du chef de l'État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classées secret d'État et dont j'aurai eu connaissance dans l'exercice de celles-ci."
Et tout naturellement, en tenant compte de l'ordre protocolaire, c'est la cheffe du gouvernement, Rose Francine Ossouka Raponda, qui, la première, la main droite levée, a accompli ce rituel républicain. En présence, entre autres, du président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, et du président du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou. Ce, avant d'être suivie par l'ensemble des membres de son équipe.Bien évidemment, la prestation des "bleus" (Michael Moussa Adamo, Guy-Patrick Obiang Ndong, Charles Mvé Ella, Carmélia Ntoutoume-Leclerq, Brice Paillat, Aubierge Sylvine Ngoma et Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou) était particulièrement scrutée.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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