Célébrant hier la “journée africaine des frontières”, le Gabon, par la voix de son ministre de l'Intérieur, entend accroître la surveillance le long des siennes.
À l'instar des autres États africains, le Gabon a célébré, hier, et ce pour la deuxième fois, la “Journée africaine des frontières”. En sa qualité de président de la Commission nationale des frontières, le ministre de l'Intérieur, Louis-Guy Bertrand Mapangou, a défini la mission principale assignée à cette “journée” qui est de “favoriser la paix, la sécurité, l'intégration régionale et l'intégrité des États africains”. Une opportunité, selon lui, de sensibiliser les populations, la société civile et les universitaires à la question des frontières qui constitue, à tout le moins, un sujet crucial aux enjeux de paix et de stabilité pour l'Afrique.
Puisque la configuration actuelle des frontières en Afrique, fruit de la conférence de Berlin (Allemagne) de 1885 au moment du partage de l'Afrique, continue de susciter quelques mésententes ou remous entre certains États boudant le tracé colonial.
Christian G. KOUIGA
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