La Déclaration de politique générale présentée, hier, par Rose-Christiane Ossouka Raponda devant la représentation nationale, a emporté l'adhésion d'un certain nombre de groupes parlementaires. Pendant que les autres exprimaient leur scepticisme.
Comme il fallait s'y attendait, le groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG), représenté par son président Martin Mabala Ma-Mboulou, a, naturellement, accordé sa confiance au chef de l'administration gabonaise. Un vote massif et franc soutenu par les partis alliés du PDG. Notamment le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) qui, par la voix de son porte-parole, a relevé quelques manquements, avant d'inviter l'Exécutif à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs fixés.
De son côté, Albertine Maganga Moussavou, représentante des Forces démocratiques et républicaines (FDR), s'est montrée critique de l'action gouvernementale, qu'elle a jugée insuffisante. ''On peut vous accorder la confiance, mais c'est avec la peur au ventre. En tant que femme, on va vous soutenir. Mais, ne nous faites pas honte. Ce qu'on exige des femmes est souvent supérieur à ce qu'on attend des hommes'', a-t-elle indiqué.
Quant aux représentants des "Démocrates" et des "Non-inscrits", deux groupes parlementaires de l'opposition, ils ont exprimé d'emblée leur ''non''. Comme leurs prédécesseurs, ils ont dressé un bilan négatif de l'action gouvernementale. Séraphin Davin Akoure et Jean-Robert Goulongana, représentants de ces deux groupes, se sont, par contre, accordés sur un certain nombre de sujets sur lesquels le Premier ministre devra s'atteler. Entre autres, le chômage des jeunes, la libération des prisonniers d'opinion, etc.
Martina ADA METOULE
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