SAISIE le 18 juillet dernier, aux fins d'invalidation de la candidature d'Ali Bongo Ondimba à l'élection présidentielle du 27 août prochain, la Cour constitutionnelle vient de rendre sa décision au terme des huit jours francs que lui confèrent les dispositions légales.
En effet, dans un rendu daté du 25 juillet 2016, la haute instance juridictionnelle a déclaré “irrecevables” les trois recours alors introduits par les candidats Guy Nzouba Ndama, Jean Ping et Pierre-Claver Maganga Moussavou.
La décision de la Cour, apprend-on, a été motivée par un constat. Selon elle, “non seulement l'acte de naissance incriminé n'a pas été produit au dossier soumis à l'examen de la Cour constitutionnelle, mais de surcroît celle-ci n'est pas compétente pour se prononcer sur l'authenticité d'un acte d'état-civil”.
Dès lors, la demande à elle faite de constater l'absence de l'acte de naissance dans le dossier de candidature d'Ali Bongo Ondimba à l'élection présidentielle du 27 août 2016, pour défaut d'authenticité de celui-ci et, par voie de conséquence, d'invalider la candidature du président sortant pour “dossier incomplet”, ne pouvait prospérer. Qu'il échoit, alors, de déclarer “irrecevables” les requêtes enregistrées le 18 juillet dernier au greffe de la haute instance juridictionnelle par les trois candidats au prochain scrutin présidentiel.
Christian KOUIGA
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