A travers un communiqué parvenu à notre rédaction, le vice-président de l'Union nationale (UN), François Ondo Edou, a dénoncé la présence de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, dans la délégation des personnalités qui a récemment rendu visite au chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, à Rabat, au Maroc.
Un acte qui, selon ce parti politique de l'opposition, constitue « la preuve évidente de l'existence de collusions institutionnelles et d'un manquement grave au principe de la séparation des pouvoirs ». En ce sens, l'Un a réaffirmé que son combat est « républicain, démocratique et rappelle que Libreville demeure la capitale politique et administrative du Gabon ». Soutenant ainsi que les décisions qui engagent l'avenir du pays devraient s'y prendre. Non sans indiquer qu'il tient au respect de la « souveraineté du Gabon et refuse toute ingérence étrangère inopportune ».
Dans la même foulée, François Ondo Edou, au nom de sa formation politique, a dit mettre en garde contre toute tentative visant à poser des actes politiques qui engagent le pays en dehors du territoire national. « Ce serait une violation flagrante de la souveraineté nationale, une trahison », a-t-il clamé. Par conséquent, « les actes signés du président de la République en dehors du Gabon pourraient être frappés de nullité s'ils ne respectent pas les dispositions constitutionnelles et légales », a prévenu le candidat malheureux aux dernières législatives au premier siège du deuxième arrondissement de la commune de Libreville.
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