On peut désormais dire, sans risque de se tromper, que Anaclet Mathieu Taty sera, le 10 octobre, le prochain président de la Fédération gabonaise d'athlétisme. Étant donné qu'il n'aura aucun autre prétendant face à lui. Seul son dossier a été retenu par le Comité d'organisation des assemblées générales électives de l'athlétisme.
C'est donc à ce compatriote que reviendra la lourde charge de relancer cette discipline qui n'est que de nom depuis plusieurs années. Toute chose qui s'annonce déjà difficile, voire impossible, pour les observateurs les plus sceptiques. Car tout est à refaire. Dans tous les cas, il est clair que parmi les grands défis qui attendent le futur dirigeant de la Fédération gabonaise d'athlétisme, il y a incontestablement celui de redynamiser les ligues et élargir leur implantation dans l'ensemble des provinces. Et non se limiter aux seules ligues provinciales de l'Estuaire et du Haut-Ogooué.
Aussi la formation sera-t-elle le véritable chantier pour le futur président. Aussi bien pour ce qui est du personnel administratif, des officiels que des encadreurs techniques. À côté de tout cela, il y a l'organisation et la relance des compétitions domestiques. Sur ce point, il va falloir mettre le paquet. Car, il a été démontré dans le sport qu'aucune infrastructure, qu'aucune fédération, qu'aucune ligue n'a de sens sans le jeu. Et le moins que l'on puisse attendre du nouveau bureau de la fédération, c'est de voir des athlètes sortir de l'ombre à travers d'abord des compétitions à l'échelle nationale.
Enfin, et peut-être le moins évident des défis, reste la quête des ressources financières pour atteindre ces objectifs. Il est vrai que l'État a sa part à jouer. Mais la réalité a montré qu'il ne faut pas tout attendre de ce côté-là.
Stéphane MASSASSA
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