Convoqué au mois de mars dernier par Claude-Albert Mbourounot lors de la rencontre amicale Gabon-Maroc (1-1), Johan Obiang, le latéral gauche de la Berrichonne de Châteauroux (France) avait décliné l’invitation parce que, d’après lui, les Castelroussins luttaient pour le maintien lors de la rencontre de L2 contre Niort. Aujourd’hui, titulaire indiscutable au sein de son équipe, il se dit prêt à rejoindre la sélection nationale en cas de convocation. Lecture. Johann Obiang : Je suis né le 5 juillet 1993 à Le Blanc en France. Ma mère est Française et mon père est Gabonais. Aujourd'hui j'entame ma deuxième saison professionnelle à la Berrichonne de Châteauroux, club évoluant en L2 française. J’ai été formé à Châteauroux. - Je suis titulaire depuis le début de la saison, soit 7 rencontres sur 7. - Votre information est juste. En effet, j’ai reçu la convocation dans la foulée du match face à Niort. Mais du fait de l’importance de cette rencontre, vu que nous jouions le maintien à cette époque, j’ai préféré décliner l’offre. Mais je vous avoue que j’étais fier d’avoir reçu cette convocation. - Oui, j’étais mentalement prêt dans la mesure où j’avais six mois de compétition dans les jambes, tout en découvrant le haut niveau. Mais du fait de la position du club, il me fallait très vite faire un choix surtout que le club comptait sur moi. Dieu merci le club a été maintenu en L2. - Le Gabon représente beaucoup pour moi. C’est le pays de mon père, de mes oncles et mes tantes… Je suis donc fier d’être Gabonais. - Mon vœu le plus ardent est d’être convoqué chez les Panthères. - Tout naturellement ! Quand vous recevez une convocation l'année précédente, vous vous sentez forcément concerné par les résultats et l’évolution de l’équipe. La sélection à un magnifique projet pour le pays, c’est donc à chaque joueur de se sentir concerné. C’est toujours important de savoir que le pays a des ambitions, peu importe quel est le joueur qui joue. L’important est d’aller dans la même direction pour le bien du pays. Avec la nouvelle vague de jeunes joueurs, je pense que le meilleur est à venir. - Je pense que le plus difficile reste à venir avec la double confrontation face au Burkina. A Libreville, face aux Etalons, il y a un bon coup à jouer. Mais dans l’ensemble je reste persuadé que le pays va se qualifier pour Maroc-2015. Propos recueillis par Willy NDONG
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