Avec l'ouverture de l'École nationale de football de Port-Gentil (ENFP) en 2003, le Gabon pouvait se targuer de disposer d'un outil de référence et d'une sorte de locomotive dans le domaine de la formation.
Mais peu de choses ont concrètement évolué dans le sillage de la structure qui, à l'image du niveau technique des joutes nationales, a vécu une dégradation progressive. Même si elle a donné aux différentes sélections gabonaises ou clubs de première division les Merlin Tandjigora, Allen Nono, Lévy Madinda, Junior Oto'o Zué, Davy Mayoungou, Kevyn Aboue Angoue et autres Aaron Boupendza.
Parce que, entre-temps, les écoles de football de Koula-Moutou, de Franceville, de Ndendé et bien d'autres basées à Libreville ont été effacées du paysage du football gabonais. Plusieurs années avant que le prometteur centre Samuel Eto'o de Nzeng-Ayong ne connaisse le même sort. Et que les jeunes pousses, à défaut d'intégrer les clubs de première ou deuxième division (pas tous outillés en la matière), se soient tournées vers les quelques structures privées existantes. Surtout dans la ligue de l'Estuaire.
Mais en plus des stades d'entraînement requis, le dénominateur commun pour les différentes entités reste l'absence d'un plus grand nombre de formateurs de haut niveau. Ces insuffisances impactent inévitablement la qualité des produits formés, le niveau du jeu produit lors des différentes joutes nationales et les résultats successifs dans les compétitions continentales des jeunes.
James Angelo LOUNDOU
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