La FIFPro vient de publier une étude sur les conditions de travail dans le monde des footballeurs. Réalisée auprès de 14 000 footballeurs, elle est la première du genre et évoque l’urgent besoin d’un changement radical dans le milieu du soccer (football aux États-Unis).
SELON cette étude, de nombreux pays ont encore des soucis et doivent faire des efforts pour améliorer leur environnement dans le football. Et le Gabon serait un des mauvais élèves de la classe sur de nombreux points.
Le premier chiffre qui fait froid dans le dos, alors que les instances sportives gabonaises se gargarisent de la professionnalisation du sport-roi national, est que 95,6% des joueurs évoluant dans le championnat professionnel ont déjà été confrontés à un retard de paiement de leurs salaires.
Et les chiffres malheureux se poursuivent. En les scrutant, on ne peut s'empêcher de penser aux joueurs du Stade Migovéen, d'Akanda ou de Missile réclamant leurs salaires après des mois d'attente. Du coup, 68% d'entre eux estiment ne pas être en sécurité dans leur club, et 66% sont insatisfaits du suivi médical proposé par leurs clubs. Ce point rappelle que certains footballeurs gabonais sont en passe d'arrêter ou ont stoppé leur carrière après une blessure mal diagnostiquée ou soignée par les " médecins " de leurs clubs.
S.A.M.
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