Comme en football il y a quelque années, l'ossature de la sélection nationale de handball du Gabon a désormais une forte coloration française. Et si chez les footballeurs, la présence des sélectionneurs Alain Giresse et Gernot Rohr, reconnus dans les hautes sphères du football hexagonal, avait beaucoup pesé dans le transfert de bon nombre d'internationaux gabonais vers des clubs de première et de deuxième divisions, le passage à la tête des Panthères, version handball, de l'emblématique Jackson Richardson et de son adjoint Pablo Morel, n'est pas sans influence dans la nouvelle donne.
Il y a trois ans, dans l'optique de la Coupe d'Afrique des nations (Can) 2018, les deux techniciens français avaient fortement œuvré dans la naturalisation sportive du gardien de but Rémy Gervelas, du pivot Mehdi Lacritick, du demi-centre Fabien Ségarel, ainsi que des arrières Alix Geffrard et Samuel Clementia.
Deux ans plus tard, pour la Can en Tunisie, le pivot David Griveau a rejoint la liste des binationaux arrivés en renfort, dans l'objectif d'une qualification historique pour la Coupe du monde 2021. En vain.
Mais avant et après le dernier cité, l'expatriation des talents locaux est devenue inévitable. Soit pour des raisons scolaires, soit tout simplement pour quitter un environnement domestique désormais peu compétitif.
Même si les niveaux fréquentés diffèrent, le Gabon compte, en plus du demi-centre Chérubin Tabanguet, qui a signé à Cherbourg il y a trois jours, notamment le gardien de but Ulrich Habib Apanga Evoundza (Hyères HB, club du Nationale 3), l'ailier gauche Willy Moure Nguema (partenaire de Griveau au PL Granville, promu en Nationale 1) et l'arrière Nicaise Warren Nze Samba (Chalons/Nationale 2)
James Angelo LOUNDOU
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