Huit jours après l'interruption d'électricité survenue au stade de Franceville, lors de la rencontre Gabon-Gambie, comptant pour la 4e journée des éliminatoires du Mondial-2026, le directeur général de l'Office national de développement du sport et de la culture (ONDSC), le commandant Loïc Ngouayit-Kounda, a convié hier la presse nationale pour édifier l'opinion sur ce qui s'est réellement passé ce soir du 11 juin.
D'entrée, le responsable a tenu à rappeler que "depuis 2017, le stade de Franceville, comme tous les autres stades à travers le monde, conformément au cahier des charges de la CAF et de la FIFA, est alimenté par une énergie électrique autonome. Autrement dit par des groupes électrogènes. Et depuis cette date, ce stade n'a jamais connu d'avarie liée à une quelconque défaillance électrique. Nous avons joué 21 matchs depuis 2017 dans ce stade sans connaître de problème d'électricité".
Le stade de Franceville, selon toujours Loïc Ngouayit-Kounda, est alimenté par six groupes électrogènes. Quatre le sont pour le stade et deux, pour les espaces publicitaires. "Ces groupes ont été livrés lors de la CAN-2017 par CFAO qui, à chaque rencontre, dépêche à Franceville ses meilleurs techniciens pour veiller à la bonne marche desdits groupes. Il se trouve que durant les 24 heures précédant le match, tous les essais ont été réalisés avec succès. Même lors de la reconnaissance du terrain en nocturne tout s'est bien déroulé. Y compris lors de la première période".
Après cette avarie, les techniciens de CFAO et de l'ONDSC, se sont immédiatement mis à la tâche pour remédier à la situation. Sans succès ! "Face à la situation, nous avons sollicité la SEEG afin que le stade soit relié au réseau domestique. Ce qui a été fait et la rencontre a repris. Nous profitons de cette occasion pour présenter au chef de l'État le général Brice Clotaire Oligui Nguema et à la population toutes nos excuses pour le désagrément causé tout en les assurant que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que pareille situation ne se reproduise plus", a encore indiqué le DG de l'ONDSC.
Mais que s'est-il vraiment passé ce soir-là ? "L'origine de la panne n'a pas été déterminée. Une panne vraiment complexe. C'est pour cette raison que la mémoire électronique des groupes a été envoyée à Londres pour déterminer l'origine de la panne. Car c'est l'usine Caterpillar de Londres qui a fabriqué ledit matériel ", renseigne encore le patron de l'Office.
La question liée à la réhabilitation des stades d'Angondjé, d'Oyem et de Port-Gentil s'est également invitée aux débats. À ce sujet, le principal intervenant a informé l'opinion que les travaux du stade d'Oyem sont très avancés afin "qu'il soit opérationnel avant la fin de l'année."
Willy NDONG
Libreville/Gabon