Même si les véritables raisons de l'édition manquée de l'an dernier n'ont jamais été révélées, cette nouvelle arrive à point nommé. D'autant qu'une célébration en différé et autres reports sine die, qui semblent être devenus la coutume dans notre pays, auraient été très mal perçus par la gent féminine, quelques semaines après l'annonce par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, de la décennie de la femme gabonaise.
Le chef de l'Etat, qui avait exprimé lors de l'édition 2012, sa solidarité à la décision de maintenir l'agriculture comme thème principal pendant quatre ans de la Journée nationale de la femme, remettra donc le Grand prix qui s'élève à un montant de 25 millions de francs, à celle qui sera sacrée lauréate nationale. Des prix d'encouragement seront également décernés au cours de cette manifestation, qui connaîtra une grande absente: Rose Francine Rogombé, décédée le 10 avril dernier. Le souvenir de cette grande dame, ancien président du Sénat et ancien président de la République par intérim, déjà distinguée en 2012 pour son œuvre inlassable en faveur de la promotion des droits de la femme dans notre pays, sera présent dans les esprits.
Rappelons que la Journée nationale de la femme, organisée le 17 avril de chaque année, est l’occasion de réfléchir sur la place de la femme gabonaise dans notre société, de rappeler l’importance du combat pour les droits de toutes les femmes, mais aussi leur rôle primordial dans la famille. Cet événement permet également de rendre un vibrant hommage à ces femmes gabonaises d’exception, puis d'encourager l'ensemble de la gent féminine à exercer des activités génératrices de revenus dans les secteurs tels que l'agriculture, en vue de leur autonomisation.
Josiane MBANG NGUEMA
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon