En fin de mandat à la tête de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma prépare son retour sur la scène politique sud-africaine. Elle fait partie des favoris pour succéder à son ex-mari Jacob Zuma, empêtré depuis plusieurs mois dans divers scandales (selon l'AFP).
A 67 ans, ce poids lourd historique du Congrès National Africain (ANC), le parti au pouvoir, a confirmé la semaine dernière qu'elle ne briguerait pas un deuxième mandat à la tête de l'Union Africaine (UA). De quoi alimenter les rumeurs persistantes en Afrique du Sud, qui font d'elle un potentiel successeur de Jacob Zuma.
"Il ne fait aucun doute qu'un lobbying souterrain est déjà en place autour de sa personne", affirme Mcebisi Ndletyana, professeur de sciences politiques à l'université de Johannesburg.
Après avoir occupé plusieurs postes ministériels, dont les Affaires étrangères, dans différents gouvernements sud-africains, son mandat de quatre ans au sommet de l'UA qui s'achève en juillet lui a permis d'acquérir un statut sur la scène internationale.
Et sa candidature n'est pas pour déplaire à Jacob Zuma, qui a conservé de bons rapports avec son ex-épouse et qui pourrait faire face à des poursuites pénales pour des affaires de corruption lorsqu'il quittera son poste.
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