C'est l'ambivalence qui ressort de la ronde effectuée hier à Libreville, au sein des administrations publiques et privées, deux jours après la semaine de grève décrétée par le regroupement syndical Dynamique unitaire.
DE l'activité dans tel département ministériel, absence d'agents dans tel autre. Pendant ce temps, ailleurs, on manifeste, bruyamment ou pas. L'appel à la grève lancé par la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU), samedi dernier, aux agents du public et du privé, est partiellement suivi dans la capitale. C'est le constat qui se dégage de la ronde effectuée hier par notre équipe de reporters, à Libreville, au deuxième jour de la semaine d'arrêt d'activités décidée par ces syndicalistes.
Dans plusieurs administrations, notamment publiques, le cas du ministère de l'Agriculture, la majorité des travailleurs étaient absents des lieux. A l'entrée de la Primature par contre, des dizaines d'agents grévistes étaient postés, répondant ainsi à l'appel de l'état-major de la DU de faire de ce lieu leur piquet de grève.
Une faible mobilisation qui se justifie, et qui n'est pas à prendre comme telle, a laissé entendre Louis Patrick Mombo, un des responsables syndicaux : « L'absence d'un grand nombre de personnes au piquet de grève est dû au fait que le mouvement a coïncidé avec la fin du mois. Beaucoup sont présentement dans les banques. Par ailleurs, d'autres sillonnent les ministères pour sensibiliser sur le bien-fondé de la grève...», a-t-il estimé.
F.B.E.M
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