QUELQUES trois mois après un mouvement d'humeur de ses étudiants, revoilà l'Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) plongé dans les même travers. Cette fois, ce sont les enseignants dudit établissement, réunis au sein du Syndicat national de la jeunesse et des sports (Synajes), qui font grève depuis vendredi dernier. Empêchant ainsi les dernières évaluations, à deux semaines de la fin de l'année prévue par leur calendrier initial.
Huit points sont inscrits au préavis de grève transmis à leur tutelle, le 27 mai dernier. Parmi ceux-ci, la perte de la gestion du stade pour une agence étatique, et l'insuffisance d'infrastructures et de matériels pédagogiques (tables-bancs pour les étudiants, bureaux pour les enseignants, etc.) ; des conditions de vie et de travail dégradantes ; l'absence de formation continue des enseignants-formateurs ; la requalification de l'INJS en Institut supérieur ; un changement de statut que ne confèrent pas encore ses textes, etc.
Mais aussi, des requêtes d'ordre financier, tels le paiement de la prime d'incitation à la performance du deuxième trimestre 2015, ou l'accumulation de leurs arriérés de vacations depuis 2015. Ces deux dernières mesures sont jugées secondaires pour l'heure.
C'est ce qu'ont laissé entendre le président du Synajes, Cyrille Macaire Ndzeng Nguema, et son adjoint, mardi dernier, au cours d'un entretien.
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