L'Union : A l'instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré, hier, la Journée internationale du droit d'accès à l'information. Que vous inspire cette Journée qui n'a pas enregistré de manifestations particulières au Gabon ?
Hermine Otounga-Souna : La Journée internationale du droit d'accès à l'information est très importante pour moi, en tant que communicatrice et journaliste de formation. L'information, on le sait, est l'oxygène de la démocratie. Si les gens ne savent pas ce qui se passe au sein de la société ou dans les administrations, au prétexte que les responsables de ces administrations travailleraient sous le sceau du secret, nul ne sera alors à mesure de participer, d'une manière positive, à la vie de la société. Mais il faut le faire dans le respect de la protection des renseignements personnels, du secret d'Etat, et de toutes les autres lignes rouges à ne pas franchir. Quant à l'absence de manifestation particulière en cette Journée, on peut effectivement le regretter. Il nous faut à l'avenir valoriser cette Journée internationale. Avec notre partenaire traditionnel qu'est l'Unesco, nous verrons comment organiser ensemble des manifestations dans le cadre de cette Journée.
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