Deux semaines après la rentrée judiciaire, qui a eu lieu le premier lundi du mois en cours, s'est tenue la session du Conseil supérieur de la Magistrature.
DES assisses sous-tendues par l'ambition, ''pour l'ensemble des acteurs de la Justice de réaffirmer les grandes lignes d'action et de faire le bilan des réformes engagées ces dernières années''. Cela s'avère d'autant plus nécessaire que, aux yeux de certains, les justiciables ont de moins en moins confiance dans l'institution judiciaire.
Lors de la récente rentrée judiciaire, le premier président du Conseil d'Etat, Martin Akéndengué, s'inquiétait de ce qu'il était difficile, selon lui, dans le contexte actuel, pour les magistrats de remplir leurs missions '' sans ruiner davantage le crédit déjà bien entamé que nos concitoyens accordent à la Justice, quand on sait qu'ils dénoncent de plus en plus une soumission supposée de la justice au politique, et ne croient plus que très peu à son indépendance''.
C'est dire que, à l'orée de cette nouvelle année judiciaire, les magistrats, greffiers et autres auxiliaires de justice se doivent de se départir de cette image écornée en remplissant '' leurs fonctions en faisant preuve de probité et de sérieux''.
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