Le président de la Linaf, Brice Mbika Ndjambou, est sorti de son mutisme et a donné son point de vue sur la grève des joueurs d'Akanda. Une sortie jugée maladroite, bourrée de sous-entendus et de silences (coupables).
Dans ses propos, Brice Mbika Ndjambou déplore que les footballeurs lésés ne se soient pas rapprochés de ses services. Cela veut-il dire qu'il ignore que l'ANFPG, à laquelle sont affiliés certains de professionnels, lui a transmis le 18 octobre dernier un document qui relate ces faits ? A l'entendre, les joueurs d'Akanda ont signé des contrats incomplets, notamment dans la partie salariale et ont touché des sommes qu'ils ne veulent plus reconnaître.
A ce détail près Brice Mbika Ndjambou semble oublié que c'est à sa Ligue de s'assurer que ces gens ne soient pas lésés. « Le contrat devra être rédigé conformément aux indications fournies par la LINAF », stipule le dernier règlement du National-Foot (article 54, alinéa 4). De plus, le même article énonce que « pour obtenir l’homologation, les contrats doivent faire l’objet d’un examen par la commission juridique de la LINAF. La licence du joueur n’est délivrée qu’après avoir obtenu l’homologation de son contrat. »
Il est donc des points que la Linaf s'est visiblement efforcée d'oublier. Pas la presse, ne lui en déplaise !
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