Telle est la question. Participer au scrutin, ou non... L'opposition s'interroge. Certains émettent le désir de s'engager. D'autres sont plus sceptiques. En l'état actuel des choses, interrogation.
Si la date des législatives n'est pas encore connue, une est chose certaine, au sein de l'opposition, les avis quant à la participation ne font pas l'unanimité. Selon toute vraisemblance, les membres de l’Alliance nouvelle pour l'opposition (Ano), formée autour de Bruno Ben Moubamba, devrait y participer. Un avis auquel se rallieraient le Parti social démocrate (PSD), de même que le Parti pour la démocratie sociale (PDS) et l'Union du peuple gabonais (UPG) de Mathieu Mboumba Nziengui.
De leur côté, le secrétaire national de Démocratie nouvelle (DN) en charge de l’Éducation et la Formation, Franck Rebela, comme le président du Rassemblement Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier, semblent aussi incliner en ce sens.
D'autres estiment que participer au scrutin lui donnerait une certaine légitimité. " Le pouvoir a voulu gouverner de force, il faut le laisser faire seul ", entend-on autour de l'ancien président de la Commission de l'Union africaine. " D'ailleurs ", poursuivent certains ," quelle garantie a-t-on, que, cette fois, le verdict des urnes sera respecté ? ".
Interrogé sur la question, Jean Ping déclarait, il y a peu, que la décision finale serait prise dans le cadre de la coalition qui le soutient.
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