Monsieur le ministre, comment ramener la quiétude en milieu scolaire?
La question ici est d’interpeller chaque citoyen, parents, aînés ou anciens élèves, de manière à engager des approches permettant (...) que les élèves, les enseignants et l'ensemble du système éducatif soient des acteurs actifs et non passifs. Cette bagarre entre les élèves du lycée technique et de Nzeng-Ayong est (...) déplorable. On ne peut le tolérer dans notre pays.
Aujourd’hui, certains établissements exigent des parents de payer les frais de scolarité. Au motif que l’Etat accuserait un retard dans le versement de sa contribution. Il y a 15 ans, lorsque cette décision de partenariat (...) a été prise, les directeurs d'établissements privés ont applaudi. Depuis, grâce à l'appui financier (...), certains ont vu prospérer leurs affaires. Cette manne (...) a permis à plusieurs d’investir et de se retrouver avec des établissements (...) dont l’infrastructure est qualitative (...). Pour cela, ils doivent avoir un comportement patriotique, teinté de reconnaissance.
Depuis la rentrée, le système éducatif connaît des soubresauts. Pourquoi le gouvernement éprouve-t-il tant de difficultés à circonscrire cet état de fait ?
Je dirai qu’il est (...) abusif de dire que l’école va très mal. (...) Il y a des enseignants qui assurent les cours. Au niveau des effectifs (...), le rythme de croisière est normal. Bien qu'il y ait quelques soubresauts.
A propos des tables-bancs, où en êtes-vous ?
(...) Le gouvernement s’est attelé à apporter des réponses qui arrivent progressivement. Nous allons à un rythme (...) d’environ 400 tables-bancs (hebdomadaires).
Propos recueillis par Christian G. Kouiga
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