Le note circulaire initiée par le ministre de l'Education nationale, Florentin Moussavou, à l'attention des chefs d'établissement, a suscité une réaction du vice-Premier ministre, Bruno Ben Moubamba, qui déplore pour le condamner, la mesure prise par son collègue.
LA gestion de la grève dans l'Education nationale initiée par les syndicats de ce secteur, notamment le SENA et la Conacyced, serait-elle en train de mettre à mal la solidarité et la cohésion au sein du gouvernement Issoze Ngondet ? On pourrait logiquement le penser. A en juger par la sortie, récemment, du vice-Premier ministre, en charge de l'Habitat, Bruno Ben Moubamba, sur sa page facebook, déplorant la note circulaire signée de son collège de l'Education nationale, Florentin Moussavou.
La deuxième personnalité du gouvernement n'a pas manqué d'exprimer sa "grande stupéfaction" devant cette mesure qu'il trouve en contradiction avec les textes en vigueur dans notre pays en matière de libertés syndicales. Ce qui surprend davantage Bruno Ben Moubamba, c'est que l'initiative prise par Florentin Moussavou irait à l'encontre de l'esprit de la discussion engagée ces derniers temps avec les représentants des syndicats de l'Education nationale et dont le ministre Florentin Moussavou aurait même été informé.
O'. N.
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