Au moment où elles abordaient le match contre le Botswana, 147e mondial au classement Fifa, les Panthères savaient qu’elles n’avaient plus droit à l’erreur.
Une défaite contre ce pays d’Afrique australe, au palmarès quasi-inexistant, allait forcément les plonger dans l’incertitude. Ou plus exactement dans une crise dont il est toujours difficile de se relever.
Conscient que rien n’a marché contre le Mali lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie-2018, Jose Antonio Camacho s’est résolu à apporter une petite touche sur ses lignes arrières en intégrant Henri Ndong Ngaleu à la place d’Aaron Appindangoye, et en attaque, en titularisant Malick Evouna, l’attaquant de Konyasport (D1 Turquie), à la place de Louis Autchanga. L’objectif visé était de donner un peu plus de relief à un secteur qui est resté muet depuis trois matchs consécutifs (contre le Maroc, le Bénin et le Mali).
Mais le résultat attendu n’était pas forcément celui-là, même s’il y a eu un léger mieux dans la circulation et l’utilisation du ballon par rapport au match contre le Mali. Reste que la liaison souhaitée entre les différentes lignes n’a pas été celle souhaitée par le sélectionneur.
Abel MIMONGO
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