Cette décision unilatérale fait suite à une “violation des franchises universitaires” à cause de l'irruption musclée, mercredi dernier, de trois gendarmes dans leur enceinte de travail.
“LE mercredi 7 mars 2018, aux environs de 10h15 mn, une collègue nous a informé de l'irruption au sein de notre institution, notamment au bureau de Mme Annie Beka Beka, de trois éléments de la gendarmerie lui demandant de les suivre à la caserne pour s'expliquer sur l'exclusion de l'étudiante Miriam Maganga Massounga, inscrite en licence 3 sciences économiques et sociales. Prévenu, le directeur général de l'Ecole normale supérieure est précipitamment sorti de son bureau pour signifier aux trois agents qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans leur temple du savoir. Ils ont avoué qu'ils agissaient en délégation de pouvoir d'un général.”
C'est en ces termes que le leader du Syndicat national des enseignants-chercheurs, branche ENS, le Pr Gilbert Nguema Endamne, a planté le décor de l'assemblée générale extraordinaire, qu'il a animée hier, au sein de l'ENS, aux fins de solliciter les avis des uns et des autres enseignants quant à la conduite à tenir devant ces dérives.
Après échanges, bien imprégnés des contours du différend, le Snec-ENS a décidé, à l'unanimité de ses membres présents, de suspendre les cours pour une durée de deux jours. Ce vendredi 9 mars et lundi prochain. Les cours ne reprendront que le mardi 12 mars 2018.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon