A force de traîner le pas dans le paiement annuel de la taxe municipale, voilà les taxis obligés de jouer la course contre la montre. Des grappes de ces véhicules sont en effet visibles depuis quelques jours dans les mairies des trois communes (Libreville, Owendo et Akanda) de la capitale pour régulariser leur situation. Non sans conséquence pour les usagers.
DEPUIS vendredi dernier, les taxis deviennent une denrée rare à Libreville. Les différentes artères de la capitale sont quasiment désertes de ses véhicules frappés aux couleurs rouge-blanc, violet-blanc ou vert-blanc, selon leurs communes de provenance. Ces transporteurs en commun font les pieds et les mains dans les mairies des trois communes (Libreville, Owendo, Akanda) de la capitale pour se mettre à jour de la taxe municipale annuelle, le délai de son obtention ayant expiré pour les retardataires.
La pénurie des taxis est telle qu'à travers la ville, aux abords des rues et carrefours, se forment des grappes de personnes attendant désespérément une "occasion". Qu’il s’agisse du petit taxi ou du taxi-bus, le problème est quasiment le même à Owendo, Libreville et Akanda.
Même les parcours les plus desservis sont concernés par cette situation, qui se traduit par la galère des usagers (fonctionnaires, étudiants, élèves, ouvriers...). Ceux-ci en font les frais matin, midi et soir.
R.H.A
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