Avec un coût d'un milliard 200 millions de francs, le programme Dual, destiné à développer la filière bois, semble être mis à mal par la non utilisation des ressources humaines formées. Aussi, ces experts, revenus de Suisse, sont-ils montés au créneau pour exposer leur situation ambiguë.
LE collectif des enseignants formés, durant deux années, en Suisse dans le cadre de l'apprentissage Dual a animé lundi dernier, au Centre de maintenance, de formation et de production d'Owendo, siège du projet Gabon-Suisse en charge de la mise en œuvre du programme Dual, une conférence de presse. Ces éducateurs dénonçaient le mauvais déploiement de leurs compétences acquises à l'étranger et le blocage de leur carrière.
Leur échange avec la presse a été suivi d'une déclaration lue par leur porte-parole, Bon-Jean Félicien Badjyenda. Selon ces enseignants, tout est parti de la courageuse décision prise en 2009 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, d'interdire l'exportation du bois en grumes. S'en était suivi un partenariat avec la Suisse pour accompagner l'industrialisation de la filière. En octobre 2010, le partenariat a pris corps par la signature d'une convention-cadre entre les deux États. « Ali Bongo Ondimba déclarait alors qu'il voulait que ce qu'il voyait en Suisse puisse être installé et réalisé à partir du Gabon, grand pays de bois», rappellent-ils.
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