Il a commencé rappeur. Le voilà avec la casquette d'entrepreneur. Le natif de Tchibanga habille désormais la jeunesse. Son couloir : le vêtement de la rue. Son Label : Ivunda, c'est-à-dire "l'autorité" dans une langue gabonaise. Boris Moussodji raconte son parcours.
C'EST en 1998 que Boris Moussodji, ou Moussodji Maker pour les intimes, débute sa carrière musicale, dans le rap. À l'époque, il est encore dans son Tchibanga natal, chef-lieu de la province de la Nyanga, dans le sud du Gabon. Avec son groupe de rap " La croixdusud", il enregistre un premier titre, en featuring avec l'artiste humoriste Omar Défunzu. Les projecteurs se braquent sur le jeune groupe. Le succès est au rendez-vous.
Entre 1998 et 2007, les jeunes artistes font parler d'eux dans la planète rap. Ils sont de tous les concerts et concours. « C'était des moments merveilleux. On était plus jeunes et on avait envie de nous exprimer par la chanson. Cela nous faisait beaucoup de bien, sans oublier la popularité auprès des autres. Ce furent des moments très enrichissants», se remémore Boris.
En 2009, il décide de se lancer dans une carrière solo, en enregistrant son premier titre, '' Danse le djazzee tu loss''. Le disque fait un carton. Pendant de longues semaines, le titre est diffusé sur toutes les chaînes locales.
Sans soutien financier, Moussodji s'auto-finance, à travers de petites activités ici et là. Il parvient à se faire un nom dans le milieu urbain. De fil en aiguille, il peaufine sa nouvelle image, tant sa carrière évolue plutôt bien. Entre-temps, le jeune artiste n'oublie pas son amour pour le vêtement.
À l'époque, comme tout rappeur qui se respecte, il opte pour le streetwear, afin de marquer ... COE
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