La fine pluie qui s'est abattue hier matin dans la capitale n'a pas douché l'ardeur de nombreux Librevillois à honorer leurs morts dont c'est la célébration ce vendredi 2 novembre. Cette journée a également permis de constater la saturation des cimetières dans bien des cas.
La communauté catholique gabonaise, à l'instar des autres à travers le monde, a célébré hier, 1er novembre, la fête de la Toussaint, marquant la solennité de tous les saints. Et quoique ce soit la fête de tous les saints et non la fête de morts, célébrée ce jour 2 novembre, les Librevillois n'ont pas dérogé à la coutume, qui veut qu'en ce jour, chacun puisse rendre hommage à son parent décédé.
Malgré la fine pluie du matin, ils étaient nombreux à avoir pris d'assaut les différents cimetières de la capitale, pour honorer ce rendez-vous annuel. On pouvait les voir rafraîchir les fleurs, désherber ou se recueillir sur les tombes de leurs proches décédés.
Dans une ambiance à la fois morose et festive, ils se remémoraient des souvenirs en chantant des louanges ou en priant pour le repos de l'âme des défunts chéris.
Le spectacle était partout le même, du cimetière de Plaine-Niger à celui de Messolo et autres. A celui de Baraka par exemple, une dame, Marie E., et deux de ses cadettes ont profité de cette occasion pour témoigner leur affection à leur oncle disparu.
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