Ces derniers n'ont pas pu se faire élire à l'Assemblée nationale, au sortir des scrutins du 6 et 27 octobre derniers.
MICHEL Menga M'Essone, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Edwige Betha Essoukou, Jonathan Ndoutoume Ngome, Raymond Placide N'dong Meyo, Chantal Clotilde Boumba Louey. Ils sont tous membres du gouvernement et ont la particularité d'avoir perdu aux dernières élections législatives sur leurs sièges respectifs. Au premier tour, pour les quatre premiers. Et au second, pour les deux autres.
De tous, celui qui s'en est le plus mal sorti, c'est incontestablement le ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur. Lequel, sous la bannière de l'Union et solidarité (US), n'a récolté que 3,78% des suffrages exprimés au 1er arrondissement de la commune de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié.
Un score probablement bien en deçà de ses espérances. Mais qui, quelque part, n'est que le reflet de sa faible implantation dans cette localité où, il faut l'avouer, il n'était pas particulièrement connu sur la scène politique, à la différence par exemple des trois personnalités (Léon Nzouba, Jean Norbert Diramba et Serge Maurice Mabiala) arrivées en tête à l'issue du premier tour.
Du reste, on se souvient que pour essayer de pallier cet handicap, Jean de Dieu Moukagni Iwangou avait multiplié, à quelques mois du scrutin, les déplacements à Mouila en installant, à tour de bras, les cellules et autres structures de base de sa formation politique.
Pour une première, il aura laissé bien des plumes. Tout comme son collègue de l'Habitat, Michel Menga M'Essone, qui n'aura pas réussi son come-back au-devant de la scène politique de Cocobeach. Porte-étendard du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), il a mordu ...
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