Depuis deux ou trois éditions de la Tropicale Amissa Bongo, l’émergence de la nouvelle vague et le surplace du cyclisme gabonais ont progressivement rayé de la carte des noms ayant parfois suscité l’espoir. Comme Frédéric Obiang, Gaël Nzoughe, Arnaud Ontsassi, Ghislain Obiang, Sylver Dima, Charles Anguilet ou Mamazoul Ibinga.
Le passage de la caravane cycliste dans les régions d’origine de la plupart de ces coureurs d’expérience, surtout le premier cité, constituait une vraie montée d’adrénaline dans la foule.
Dans le groupe retenu pour la 14e levée, seuls trois coureurs peuvent se targuer d’approcher la compétitivité ou la popularité d’un Frédéric Obiang, porté en triomphe par la foule au terme d’une étape Bitam-Oyem (en 2010) restée dans les annales (Le petit Oyémois, entré dans sa ville parmi le groupe des échappés, termina courageusement l’étape, malgré la perte de la selle de son vélo lors de l’avant-dernier tour du circuit urbain).
Il reste ainsi Ephrem Ekobena, premier grand compagnon de route de Frédéric Obiang, qui fait désormais du rab et apporte son expérience à ses jeunes partenaires. Pour sa onzième participation, le natif de Bitam a quasiment une mission de guide. Dans une course où ses meilleurs résultats restent un maillot de meilleur grimpeur remporté à l’issue de l’étape Bitam-Ebolowa en 2013, et une 27e place du classement d’étape.
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